Les vaccins plus rares:
Selon les voyages que vous ferez, et leur durée, il conviendra de vous vacciner contre la fièvre jaune, l’hépatite A, le typhus, la rage, d’autres méningites, l’encéphalite japonaise, l’encéphalite à tiques, le choléra. Renseignez-vous avant de partir pour mesurer les risques.
Ce qui préoccupe les Français en 2017:
Le sujet qui revient en boucle, ce sont les adjuvants.
Qu’est-ce qu’un adjuvant?
Il faut savoir que les vaccins au début ne nécessitaient pas d’adjuvants, car ils étaient constitués de « corps entiers » de virus ou de bactéries. Ce qui donnait des effets secondaires importants et non négligeables. Il y a vingt ou trente ans, tous les enfants qui bénéficiaient de vaccins faisaient de la fièvre, avaient souvent des maux de tête, etc.
Désormais, on a bien purifié les vaccins tout en conservant leur pouvoir immunitaire, c’est-à-dire sa capacité à induire par le corps la fabrication d’anticorps contre telle ou telle maladie: ce qui est le but d’un vaccin. C’est donc une production naturelle d’anticorps qui permettra, puisqu’ils restent en mémoire dans le corps (si les rappels sont faits régulièrement) de détruire le virus ou la bactérie si celle-ci pénètre dans l’organisme.
Comme les nouveaux vaccins sont très purifiés, pour diminuer tous ces effets secondaires, il est nécessaire de les associer avec des adjuvants. Qui vont booster leur pouvoir « immunitaire inné ». Parmi ces adjuvants, on trouve les sels d’aluminium (qui sont les plus efficaces),le phosphate de calcium, les liposomes et quelques autres.
On parle beaucoup des risques de provoquer des myofasciites à macrophages et des maladies auto-immunes avec les sels d’aluminium.
À l’heure actuelle, aucune étude sérieuse ne montre pas de lien entre le risque de ces pathologies et les sels d’aluminium.
Les rumeurs:
Si vous décidez d’aller sur le web pour obtenir des renseignements sur les vaccins, soyez prudents. De nombreux sites sont anxiogènes et de nombreuses personnes diffusent des informations dénuées de toute rigueur scientifique et d’objectivité. Il est aisé alors de devenir soit même anxieux. Vous avez un interlocuteur qu’il ne faut pas négliger: votre pédiatre et votre médecin généraliste. Il peut arriver, rarement, que certains médecins diffusent aussi des informations anxiogènes. N’hésitez pas alors à demander un 2e avis. C’est un sujet suffisamment important pour ne pas passer à côté de l’essentiel: protéger votre enfant contre des maladies qui peuvent devenir très graves et sans traitement.
Personne ne vous dira qu’un vaccin est inoffensif, ce serait mensonge que de le dire. Mais la comparaison des protections apportées par les vaccins n’a aucune commune mesure avec ces risques.
Enfin, les médecins ne sont liés en rien aux laboratoires qui fabriquent des vaccins, ça se saurait. Donc, n’écoutez pas les rumeurs, mais parlez-en avec votre médecin qui devra prendre le temps pour vous expliquer avant de vous convaincre.