S’il y a bien un sujet qui divise les parents, c’est la nécessité de vacciner leur bébé… cotebebe.fr fait le point sur les « on dit » et tente d’analyser le sujet en toute objectivité.
Cela commence par l’avis d’un expert, le docteur François Vié le Sage : « il n’y a jamais de risque zéro. Mais c’est beaucoup plus risqué de ne pas faire un vaccin que de le faire. Tous les vaccins du calendrier vaccinal sont essentiels pour les enfants. Ils ont tous été validés par des études scientifiques solides. »
D’accord docteur, mais les plus réfractaires vont vous répondre que les vaccins peuvent induire des effets secondaires qui peuvent être graves. Qu’en dites-vous ?
« On ne peut pas tirer de conclusions à partir de cas particuliers. Ce n’est pas parce qu’une personne a déclaré une sclérose en plaques trois mois après un vaccin qu’il existe un lien de causalité direct. Il faut des études scientifiques comparatives pour le prouver. »
Venant étayer les propos du Docteur Vié le Sage, rappelons que selon un rapport de l’OMS consultable ici : la vaccination sauve 3 millions de vie dans le monde.
Tout est dit. Il faut se figurer une grande balance « bénéfices / risques » et procéder au cas par cas pour déterminer ce qui sera le plus bénéfique à P’tit Loup.
Ce que déplorent les anti-vaccins, c’est avant tout le fait que l’on vaccine des nourrissons. Ils craignent que leur système immunitaire immature ne soit pas en mesure de tolérer l’intrusion d’antigènes. Or, selon l’institut national de prévention et d’éducation de la santé (INPES), un nouveau-né est en mesure de tolérer 10 000 antigènes administrés en même temps, soit environ 11 vaccins ; ce chiffre impressionnant ne mobilise pourtant que 0,1% de ses défenses immunitaires.
En cause selon les anti-vaccins également, les effets secondaires. Surmédiatisés, rappelons que cela reste des cas isolés mais évidemment, le risque zéro n’existe pas. Il ne faut pas oublier les risques encourus si bébé attrape la maladie en question.
Un raisonnement partagé par les pro-vaccins : « ceux qui ne vaccinent pas leurs enfants font courir des risques à tous les autres p’tits loups les entourant ».
Alors que faire ? Écouter tout simplement son instinct, demander conseil à son médecin généraliste, approfondir certains points laissés obscurs, notamment grâce aux réponses de l’Institut national de prévention et d’éducation de la santé (à consulter par ici)
Chaque parent a son propre rapport à la vaccination ; de la même manière, chaque enfant réagit différemment avec parfois des effets secondaires plus poussés que chez d’autres.
À vous de voir ce qui est le mieux pour P’tit Loup !