Joies et vicissitudes des vacances avec les petits…
Les vacances avec les petits, ce sont tout, sauf des congés !
Déjà, vous pensiez pouvoir faire la grasse matinée, vous qui vous levez habituellement à 6H48 pour préparer toute la tribu pour l’école. Raté.
Vous avez bien gagné 14 minutes en vous levant à 7H02 le premier jour des festivités, mais vous allez vite comprendre qu’au final, c’est pire que si vous vous étiez levée à 6H48.
Parce que pas de mâle de la journée. En revanche, 3 petits en bas-âge dont un qui a sacrément tendance à exister en enchaînant bêtise sur bêtise et en se fendant d’un éternel : « c’est pas moi maman, c’est elle », « elle » étant votre petite dernière de 9 mois et demi.
Quand à 7H54, Petit Loup n°1 a renversé (volontairement) tout son chocolat au lait sur Petit Loup n°2 éclaboussant au passage la n°3 et que tout le monde se met à hurler, vous vous disiez : « chouette, ça commence bien. Et je suis toujours vêtue de mon pyjama avec une tête d’ours électrocuté »
Mais ce n’était rien.
Habillage de tout le monde et sortie au parc, le coin branché des petits. Tout allait bien, jusqu’à ce que votre aîné ne tape un pauvre innocent entre deux balançoires.Là, comme dans un mauvais rêve, tous les regards des mères ont convergé vers vous, avec cette pensée commune « c’est quoi cette mère indigne qui ne gère pas son petit garçon ?! »
Tout ça parce que vous avez mis un quart de seconde à réagir, vu que vous surveilliez vos deux autres rejetons.
Leçon de morale de trois minutes avec le grand, incluant les mots : « pas taper », « on rentre de suite si tu recommences » ou encore « reste tranquille ».
Est-ce que ça va porter ses fruits ? Réponse dans…30 secondes. Visiblement, l’arbre de l’éducation n’a pas porté ses fruits. Votre aîné se la joue caïd du parc. Vous préférez rentrer.
Retour à la case départ donc : votre maison en mode sens dessus dessous. Il est 10H23, il vous faut tenir jusqu’à 17H30. Courage.
L’heure qui suit est consacrée à des jeux calmes : puzzles, coloriages et construction de bâtiments fédéraux (votre grand veut bosser au FBI, il va falloir qu’il apprenne à se contrôler).
C’est votre moment de pause. Vous pelez vite fait les légumes, les faites cuire, préparez la viande tout en écoutant vos nouveaux messages vocaux et lisant vos mails. Car oui, être maman à plein temps exige une certaine maîtrise de l’option « multitâches », non incluse chez les nullipares mais indispensable à la survie d’une multipare.
A l’heure de manger, tout le monde se tait. Il faut dire que tout le monde a faim. Ça aide.
Changement de couches pour les plus petits et sieste. Votre aîné et vous pouvez évoquer en tête à tête le fiasco de l’épisode du parc. Vous revêtez l’habit du psy à cette occasion, après avoir enfilé celui de la cuisinière, de la conseillère, et de la maman bienveillante. Après une discussion bien constructive de 5 minutes, vous apprenez que votre grand se fait taper à l’école et qu’il se venge sur les plus petits.
Lui promettant d’aller trouver son institutrice après les vacances, vous espérez pouvoir résoudre le problème dans la douceur.
S’en suivent deux heures et demie d’un calme hallucinant, limite vous avez envie de filmer la scène tant elle paraît irréelle.
L’heure du goûter arrive. Avec son lot de chahut, il ne faut pas pousser, ce sont des enfants, pas des robots programmés selon le concept « zéro bruit ».
Au final, quand le mâle arrive avec son sempiternel : « t’as pas fait grand-chose comme d’habitude », vous ne répondez pas. La cocotte bout mais n’a pas encore explosé.
Cela dit, la vie sans vos petits loups serait tellement pauvre…
Cet article est rédigé par Drôle de Plume, rédactrice pour les professionnels et les particuliers.