Si l’accouchement est un acte naturel depuis la nuit des temps, il existe des actes médicaux permettant de faciliter le travail mais aussi le bien-être de la future maman ; en cas de complications, des moyens existent pour aider la nature. Zoom sur ces alternatives !
Pour un meilleur confort
Chaque future maman sait que l’accouchement est loin d’être une promenade idyllique. C’est un parcours du combattant avec, à la fin, la plus belle des récompenses : un magnifique bébé. Aussi, chacune choisit de recevoir ou non un peu d’aide du corps médical vis-à-vis de la douleur. Chaque personne possède son propre seuil de tolérance à la douleur. Inutile donc de culpabiliser si vous souhaitez avoir recours à ces pratiques.
L’élimination de la douleur passe par :
1) la pose de la péridurale
Dans un premier temps, vous serez anesthésiée localement avant même de recevoir l’injection. Une fois la zone insensible, on vous posera la péridurale, qui, en bloquant les nerfs présents dans la moelle épinière, empêchera de ressentir les douleurs liées à l’accouchement.
2) la perfusion d’accompagnement de la péridurale
Elle accompagne chaque péridurale posée et permet de rendre les contractions plus faciles à supporter.
P’tit Loup n’arrive pas à sortir
Il arrive que tout ne glisse pas comme sur des roulettes…C’est pourquoi, le corps médical a mis en place différentes alternatives, en fonction du degré de difficulté de l’accouchement.
1) L’épisiotomie
P’tit Loup est presque là, il manque seulement quelques centimètres…Pour faciliter le passage du monde utérin au monde réel, la sage-femme peut pratiquer une épisiotomie, petite incision qui aide grandement au dénouement heureux final. L’épisiotomie empêche les tissus de se déchirer de manière anarchique.
2) Le forceps
Composé d’une double grosse cuillère, cet appareil aide P’tit Loup à descendre en préservant sa tête. Une fois l’instrument placé, il faut attendre une contraction pour tirer doucement P’tit Loup vers la sortie. Le forceps nécessite la pose de la péridurale.
P’tit Loup pourra garder quelques séquelles physiques sur son visage de l’utilisation du forceps mais ces traces partiront d’elles-mêmes au bout de quelques jours.
3) La césarienne
Décidée dans l’urgence, vous accuserez certainement le coup et c’est bien normal. Ce n’est pas l’accouchement dont vous rêviez …Mais gardez bien en tête que si le corps médical met en place cette alternative, c’est que la progression de P’tit Loup devient trop lente, voire inquiétante. Son cœur bat de plus en plus faiblement et il n’arrive pas à sortir. Plus les minutes passent, plus il s’affaiblit.
Autre cas de figure de recours à la césarienne : P’tit Loup se présente par le siège ou est trop potelé pour sortir par voie basse.
La césarienne permet, grâce à une petite incision au-dessus du pubis, de faire naître P’tit Loup qui était dans l’impasse.
Gardez bien en tête qu’un accouchement ne ressemble à aucun autre : ce n’est pas parce que P’tit Loup se présentait par le siège cette fois-ci obligeant le recours à la césarienne qu’il en sera de même pour le prochain accouchement…
Et vous, c’était comment votre accouchement ? Plutôt naturel ou assisté ?
Alexandra Le Dauphin est rédactrice web chez Drôle de Plume et auteure de 3 ouvrages Célibataire, faut pas t’en faire, Au boulot Chômette (chroniqué ici) et Matéli fait son tri (chroniqué ici ).