Durant les premiers mois de sa vie, P’tite Cerise va beaucoup pleurer.
Même si c’est difficile à supporter (la fatigue aidant), cela reste un cap à passer. Ces pleurs sont en réalité nécessaires et normaux. cotebebe.fr vous explique pourquoi.
Le constat
Les 3 premiers mois de la vie d’un bébé sont complexes. En général, le nourrisson ne cesse de pleurer, et ses cris ne trouvent pas toujours d’explication.
Mauvaise nouvelle : vous ne pourrez rien faire contre.
Bonne nouvelle : c’est un cap à franchir, cela va passer.
Cela a été mis en évidence par une étude canadienne et expliqué par Ronald Barr, chercheur à l’université de Colombie Britannique. Pour en arriver à cette conclusion, les docteurs ont observé le comportement des bébés sur des décennies. Ils ont constaté que ces pleurs étaient normaux, qu’ils connaissaient un pic vers 2 mois de vie pour se calmer vers 5 mois.
Les « crying purple » n’ont rien à voir avec l’éducation. Ronald Barr a pu tirer cette conclusion en examinant un peuple d’Afrique (les Kung appelés aussi « !Kung » avec un point d’exclamation au début). Les femmes de ce peuple satisfont toutes les demandes de leur bébé : elles peuvent ainsi les allaiter 20 fois par jour…Or, les crises de pleurs restent les mêmes, comme pour un nouveau-né européen. Autrement dit, même avec une attention constante, les pleurs pourpres subsistent.
Reconnaitre les pleurs pourpres
Le terme « purple » (pourpre en Français) est en réalité un acronyme. Il reprend les premières lettres de chacune des caractéristiques de ce phénomène :
P : « peak of crying » : pic de pleurs (bébé pleure fort) ;
U : « unexpected » : inattendu. Il n’y a aucune cause apparente à cette crise ;
R : « resists soothing » : impossible de calmer le nourrisson. Vous aurez beau tout essayer pour mettre un terme à la crise, elle ne passera pas.
P : « pain-face like » : expression de la douleur sur le visage (bébé grimace comme s’il avait mal) ;
L : « long lasting » : des pleurs qui durent ;
E : « evening » : les manifestations de pleurs s’opèrent en fin de journée ou en soirée, principalement.
Attention au syndrome du bébé secoué !
Les pleurs sont liés au développement de P’tite Cerise. Pour autant, on ne sait pas ce qui les cause. Comme ils peuvent durer longtemps et que les parents sont épuisés, des réactions extrêmes peuvent se produire.
En France, deux enfants secoués sur 3 meurent des suites de leur état. S’énerver sur bébé n’est pas la solution. Gardez en tête que c’est une période difficile à passer mais qu’elle ne dure qu’un temps.
N’entrez pas dans une spirale d’agressivité : P’tite Cerise ne fait pas « exprès » d’être dans cet état. Par contre, en lui faisant du mal, vous lui infligez volontairement des blessures desquelles elle ne pourrait pas se remettre.
10 janvier 2018
euh c’est nouveau ça vient de sortir ?
jamais entendu parler de ça – pourtant ça fait plus de 15 ans que je lis et me documente sur ce sujet …
et NON ce n’est pas systématique TRÈS Loin de là – mon dernier, jamais connu ça (bon faut dire : naissance respectée, allaitement à la demande – toutes les 20mn – et il était contre moi quasi en continu les premiers mois à sa demande) …
pour les ainés, bcp de pleurs – mais maternage non respectueux et bibs donc … pour moi ceci explique aux 9/10ème cela …
un bb ne pleure JAMAIS pour rien … faim, inconfort, douleur etc … il y a tjrs une raison … Votre article est nocif car encourage à ne pas chercher et trouver « normal » qu’un bb hurle …
10 janvier 2018
Bonjour,
Je comprends votre réaction, mais cet article ne dit pas qu’il ne faut rien faire quand un bébé pleure et qu’il ne faut pas essayer de satisfaire ses besoins. Il explique juste que si les pleurs continuent malgré une attention constante (comme dans le cas des Kung), il ne faut pas s’inquiéter. Elles font partie de son développement. C’est très différent de laisser pleurer un bébé sans rien faire et d’avoir conscience que ces pleurs sont nécessaires. De plus, selon les chercheurs et les études menées par Ronald Barr, il semblerait que le bébé ne soit pas en souffrance et que ces pleurs soient liées à son instinct de survie.
12 janvier 2018
Les chercheurs… ceux qui pratiquaient encore dans les années 19710 (!!!!) des opérations à cœur ouvert sur des bébés SANS anesthésie, parce que le bébé « ne sent rien » ?
C’est un joli ramassi de conneries votre truc car il y a bon nombre de bébés qui ne passent jamais par des phases de pleurs intenses et incompréhensibles, en se tordant de douleur. Ce n’est pas parce que 10-12 bébés au fin fond du trou du monde pleurent malgré les tétés à volonté que ces pleurs ne sont pas signent d’un souffrance… vu la zone ridiculement restreinte de la recherche ces pleurs peuvent venir d’un aliment que mange leur mère qui, passant dans le lait, provoque des douleurs digestives à la période ou le nourrisson est en pic de croissance et mange beaucoup…
Selon mon étude, de source au moins aussi fiable, il semblerait qu’on raconte beaucoup de bêtises juste pour couvrir le fait que les médecins sont absolument incapables de trouver la cause des douleurs et donc préfèrent les nier plutôt que d’admettre qu’ils ont atteinds leurs limites. Mais c’est valable pour tout : j’avais mal au genou au point de ne plus pouvoir marcher, mais comme les médecins n’ont rien vu sur les clichés, ils ont conclu que j’étais juste « angoissée » (tient, la même excuse !). Jusqu’au jour ou suite à une chute ma rotule a bougé et que la douleur est partie. Vous le saurez, se fracasser le genou par terre avec violence est donc un merveilleux remède médical à l »angoisse ».
12 janvier 2018
1970* (faute de frappe)