Le saviez-vous ? P’tite Cerise parvient, dès sa 12ème semaine de développement, à goûter, sentir, entendre et même toucher.
Toutes ces actions constituent les premières perceptions sensorielles de votre bébé. Son cerveau en perpétuelle croissance est déjà en mesure d’enregistrer certaines sensations.
Incroyable, non ?
La mémoire au centre de l’apprentissage
P’tite Cerise apprend grâce à ses capacités mnésiques, c’est un fait. En effet, une étude réalisée sur 25 fœtus par des chercheurs hollandais a mis en évidence qu’à partir de la 37ème semaine de gestation, le bébé était en mesure de mémoriser des sons.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont constaté qu’une réponse similaire était faite pour un même stimulus acoustique répercuté in utero. Les recherches menées par l’équipe hollandaise viennent confirmer ce que l’on présumait depuis de nombreuses années : une interaction fœtus / monde extérieur environnant existe bel et bien.
Ainsi, il est avéré que le fœtus parvient à distinguer les voix de son entourage, et notamment celle de sa mère. Aussi est-il important de créer un lien prénatal le plus tôt possible.
L’haptonomie et ses bienfaits
Établir un lien avec son bébé va stimuler la mémoire fœtale et jouer un rôle clé dans l’apprentissage in utero. Afin de créer et d’entretenir le contact avec P’tite Cerise, vous pouvez chanter, écouter de la musique, lui lire des histoires, toucher votre ventre…Toutes ces attentions permettent à votre bébé de faire connaissance avec vous, votre univers, votre voix.
Pour aller encore plus loin et instaurer un lien précoce où le futur papa aura son rôle à jouer, l’haptonomie est à tester, si vous y êtes sensible. C’est une technique qui permet de maximiser les interactions entre votre bébé et vous, parents. Véritable science de l’affectivité, elle mise sur le toucher pour établir le contact et le faire perdurer tout au long de la grossesse. Cette technique est intéressante, car elle implique le futur père et lui permet de mieux communiquer avec son bébé.
Peut-on se souvenir de notre vie in utero ?
On dit souvent que la vie intra utérine s’apparente à un paradis doré duquel l’enfant échappé exprimerait son regret par des pleurs. Cette explication plus poétique que rationnelle séduit tout de même certaines personnes aux États-Unis, qui sont persuadées que leurs sensations in utero sont gravées quelque part dans leur cerveau. Ces gens, en quête de leurs émotions prénatales, passent alors par la démarche dite « rebirth » (« renaître », en Anglais) plus courante aux Etats-Unis que chez nous en France. Il s’agit de recréer les conditions de la naissance pour débloquer des souvenirs enfouis. Méthode brutale (il faut par exemple exercer une pression très forte sur le crâne des volontaires), ses adeptes prétendent pouvoir accéder à leurs souvenirs in utero ou ceux liés à leur naissance.
Mythe ou réalité ? Les volontaires ont-ils vraiment accès à leur mémoire prénatale ou est-ce un leurre de leur esprit, trompé par le traumatisme causé par la démarche Rebirth ?
Nul ne saurait le dire…