On en parle de plus en plus dans les médias : manger son placenta pourrait avoir des avantages. Pour autant, cette pratique reste illégale en France.
cotebebe.fr fait le point sur ce sujet.
Manger son placenta : quels bénéfices ?
Attention, rien n’a été prouvé scientifiquement. Pourtant de nombreuses stars américaines ont expliqué avoir mangé leur placenta après la naissance de leur enfant, lançant une mode qui a dépassé les frontières des États-Unis.
Bien que l’on n’ait pas de preuves formelles, les mamans qui avouent avoir mangé leur placenta justifient leur geste par les vertus nutritionnelles de cet organe.
Si outre-Atlantique cette pratique a gagné en ampleur, en France, elle reste plus timide. D’ailleurs, le personnel soignant de l’Hexagone détruit de suite après l’accouchement le placenta et tous les autres résidus post-opératoires.
Le fait est que l’on attribue au placenta de sérieux atouts, spécialement pour les mamans qui viennent d’accoucher. On pense que les éléments nutritifs qu’il renferme seraient particulièrement bénéfiques à la jeune mère, notamment du point de vue de sa montée de lait et de son état de forme général.
On dit aussi que manger son placenta entraînerait une sécrétion d’ocytocine, hormone de l’amour. Cette sécrétion favoriserait le lien mère-enfant et permettrait de diminuer le risque d’un baby blues.
Face à ces effets mis au conditionnel, deux clans s’affrontent : les sceptiques et les convertis.
Du côté de la loi
Le personnel soignant n’est pas autorisé à donner le placenta aux parents. Le plus souvent, il est détruit même si depuis 2011, il a changé de statut ce qui permet qu’il soit collecté dans un but scientifique ou thérapeutique.
Le problème, c’est qu’étant constitué de sang maternel, le placenta peut être porteur de maladie. D’où la réticence du personnel soignant à restituer cet organe aux parents.
Évidemment, quelques jeunes mamans parviennent à se procurer leur placenta ayant « négocié » avec une sage-femme ne s’opposant pas à cette pratique…
Comment consomme-t-on le placenta ?
L’actrice américaine January Jones a déclaré ouvertement avoir consommé son placenta et l’explique :
« C’est une pratique civilisée qui peut aider les femmes face à la dépression ou la fatigue. Jamais je ne me suis sentie déprimée, triste ou démoralisée après la naissance de mon bébé, donc je le recommande fortement à n’importe quelle femme enceinte »
Rassurez-vous et chassez vite cette image de votre tête : le placenta ne se déguste pas cru, à peine sorti du ventre. En fait, on le retrouve sous forme de gélules ou de granules d’homéopathie.
Pour préparer des gélules de placenta, les laboratoires broient, sèchent et réduisent en poudre l’organe pour ensuite le répandre dans les gélules. Dans le cas de granules homéopathiques, le placenta est dilué à plusieurs reprises jusqu’à être imprégné sur des granules.
Des avis sur la question ? Certaines lectrices ont-elles essayé ?