Nous voilà déjà presque à la fois du mois de septembre et bien sûr, vous avez déjà posé la question de savoir comment est la maîtresse / le maître. Réponse cinglante de P’tite Cerise qui, du haut de ses 3 ans ne mâche pas ses mots : « je ne l’aime pas ». Aïe.
Il est temps de faire le point sur comment éviter que la situation n’empire…
Règle n°1 : restez calme
Rien ne sert de vous énerver. Mieux vaut rester dans une optique positive. Et pour commencer, écoutez P’tite Cerise. Comment se sent-elle ? Est-elle triste de la situation ? A-t-elle peur de sa maîtresse / de son maître ?
Cette étape demeure cruciale car votre enfant comprend ainsi qu’il est entendu. Il peut donc s’exprimer en confiance et montrer les émotions qui l’habitent.
P’tite Cerise doit être encouragée à exprimer son point de vue sur la situation. Idéalement, vous pouvez aussi l’amener à réfléchir sur comment sa maîtresse / son maître voit les choses. Si P’tite Cerise a distrait la classe à maintes reprises empêchant ses camarades de travailler, peut-être que la sanction de son enseignant est justifiée. Qu’en pense-t-elle ?
Il s’agit avant tout de cadrer les faits et de faire comprendre à l’enfant que ce n’est pas parce que son enseignant le fâche qu’il ne l’apprécie pas. La maitresse / le maître doit sanctionner les comportements contre-productif en classe et c’est qu’elle / il a fait. Il aurait procédé de même avec un autre enfant au comportement gênant.
Règle n°2 : ne dites pas de choses blessantes sur la maîtresse / le maître
Combien de fois a-t-on entendu dire : « je n’aime pas les mathématiques. Mon professeur m’en a dégoûté ». Souvent. Trop souvent même. Si l’enfant (et cela vaut aussi pour l’adolescent) a une mauvaise image de son enseignant, le risque est qu’il verra son parcours scolaire se compliquer. Aussi, mieux vaut éviter que cela se produise dès la maternelle.
Les enfants s’identifient à leurs maitresses et maîtres. Ils convient donc de ne pas ternir leur image. Mieux vaut ne pas dévaloriser l’enseignant, sous peine de casser le goût d’enrichir les connaissances.
Règle n°3 : réfléchir aux bonnes attitudes
Réfléchissez avec P’tite Cerise aux attitudes qu’elle peut adopter pour éviter de déranger la classe. Cela engendrera de la frustration que d’aller contre ses envies, mais cela va aussi l’aider à évoluer. Ainsi, P’tite Cerise comprend qu’elle ne peut pas faire tout ce qu’elle veut : c’est une préparation à ce qu’il l’attend dans sa vie future.
Avec ses mots, P’tite Cerise peut aussi aller trouver l’enseignant et lui parler de ce qu’elle trouve injuste et de son incompréhension face à la situation.
Une fois les solutions énumérées, voyez ce que votre enfant souhaite faire.
Règle n°4 : privilégiez le dialogue sans jugement avec l’enseignant
Si malgré vos efforts la situation s’enlise, demandez un rendez-vous avec la maîtresse / le maître. N’emmenez pas votre enfant : il ne s’agit pas de savoir qui a tort ou raison mais bien d’évoquer la situation de manière objective, tout en soulignant les solutions mentionnées lors du dialogue avec P’tite Cerise.
Evoquez avec l’enseignant les alternatives les plus propices pour être dans les meilleures conditions d’apprentissage. Ces solutions devraient prévoir un changement comportemental à la fois de la part de P’tite Cerise mais aussi de son enseignant.
Laissez passer un peu de temps et refaites le point avec votre enfant.
Si rien n’a changé, sachez que vous pouvez faire intervenir une médiation.
Et chez vous, ça se passe comment avec la maîtresse ?