L’hygiène naturelle infantile est une pratique du maternage assez méconnue. Pratiquée dans la plupart des pays pauvres, on la trouve rarement dans nos pays occidentaux. Beaucoup de choses sont dîtes sur l’hygiène naturelle infantile- aussi appelée HNI – , mais nombre d’entre elles sont fausses ou mal renseignées.
Concrètement, pratiquer l’hygiène naturelle infantile, c’est ne pas mettre de couches à son bébé. Il faut ainsi avoir une écoute très attentive des besoins de son enfant afin de repérer les signes de l’évacuation. Il est dit que les bébés qui ont pratiqué l’hygiène naturelle infantile sont propres plus tôt, souvent même avant 18 mois.
Qu’en est-il alors de ce fait que les sphincters d’un enfant ne sont matures qu’à partir de 18 mois? Ceci est bien entendu vrai, même si certains enfants (hygiène naturelle infantile ou pas) sont propres plus tôt. C’est là justement qu’apparaissent les méconnaissances.
En réalité, le tout petit, dès sa naissance est capable d’évacuer, dans le sens où il a la capacité de rapidement être conscient qu’il évacue. Certes, il faut un certain temps pour que biologiquement et psychologiquement, l’enfant soit capable de contrôler cette évacuation, mais il a cette conscience de l’acte.
Cependant, le fait de lui faire porter des couches lui fait « oublier » cette capacité. Elle ressurgira alors plus tard, aux alentours de 18 mois. Donc si par exemple vous décidiez de vous mettre à l’hygiène naturelle infantile aux 8 ou 10 mois de l’enfant (ou même plus tôt), il n’est absolument pas certain que cela réussirait. Votre bébé ne comprendrait pas forcément ce qui lui arrive, étant habitué au confort des couches, et pourrait se trouver très mal à l’aise dans cette situation. Quant à vous, il pourrait vous être difficile d’arriver à capter les signes de l’évacuation… Cela n’est pas pour autant infaisable! Il faut seulement, s’être renseigné et faire preuve de beaucoup de patience et d’écoute.
Personnellement, si je suis consciente des bienfaits de cette pratique pour l’enfant sur la prise de conscience de son corps, et que je suis persuadée de sa non dangerosité, je trouve cela très contraignant et peu compatible avec nos vies modernes. Il faut une disponibilité sans faille et de nos jours c’est compliqué.
Cet article est rédigé par Maud, maman blogueuse, auteure du blog Les Tribulations d’une Maman Mammouth
une pratique du maternage assez méconnue. Pratiquée dans la plupart des pays pauvres, c’est rare dans nos pays occidentaux. On entend beaucoup de choses sur l’hygiène naturelle infantile, dont beaucoup sont fausses ou mal renseignées.
Concrètement, pratiquer l’hygiène naturelle infantile, c’est ne pas mettre de couches à son bébé. Il faut ainsi avoir une écoute très attentive des besoins de son enfant afin de repérer les signes de l’évacuation. Il est dit que les bébés avec lesquels on a mis en place l’hygiène naturelle infantile sont propres plus tôt, souvent même avant 18 mois.
Qu’en est-il alors de ce fait que les sphincters d’un enfant ne sont matures qu’à partir de 18 mois? Ceci est bien entendu vrai, même si certains enfants (hygiène naturelle infantile ou pas) sont propres plus tôt. C’est là justement qu’apparaissent les méconnaissances.
En réalité, le tout petit, dès sa naissance est capable d’évacuer, dans le sens où il a la capacité de rapidement être conscient qu’il évacue. Certes, il faut un certain temps pour que biologiquement et psychologiquement, l’enfant soit capable de contrôler cette évacuation, mais il a cette conscience de l’acte.
Cependant, le fait de lui faire porter des couches lui fait « oublier » cette capacité. Elle ressurgira alors plus tard, aux alentours de 18 mois. Donc si par exemple vous décidiez de vous mettre à l’hygiène naturelle infantile aux 8 ou 10 mois de l’enfant (ou même plus tôt), il n’est absolument pas certain que cela réussirait. Votre bébé ne comprendrait pas forcément ce qui lui arrive, étant habitué au confort des couches, et pourrait se trouver très mal à l’aise dans cette situation. Quant à vous, il pourrait vous être difficile d’arriver à capter les signes de l’évacuation… Cela n’est pas pour autant infaisable! Il faut seulement, s’être renseigné et faire preuve de beaucoup de patience et d’écoute.
Personnellement, si je suis consciente des bienfaits de cette pratique pour l’enfant sur la prise de conscience de son corps, et que je suis persuadée de sa non dangerosité, je trouve cela très contraignant et peu compatible avec nos vies modernes. Il faut une disponibilité sans faille et de nos jours c’est compliqué.