Les enfants qui rechignent sur la nourriture sont nombreux. Les parents, après avoir usé de nombreux stratagèmes, sont souvent à cours d’idée. Voici quelques conseils pour sortir de cette impasse…
Nous vous recommandons avant tout de la souplesse. Même si la diversification alimentaire se fait de façon précoce de nos jours, l’intégration de nouveaux aliments doit se faire progressivement. Il s’agit donc de proposer sans imposer et de respecter un refus (en proposant à nouveau le plat quelques jours plus tard).
Pour redonner à l’enfant le goût de s’ alimenter, supprimez toutes les contraintes et présentez les choses de façon ludique (lors d’un pique-nique le week end par exemple) et dans un cadre familial détendu et convivial (pas devant la télé). Il s’agit de lui montrer que le repas est un moment de plaisir.
Il faut dédramatiser la situation et garder en tête qu’un enfant qui mange peu n’est pas forcement un enfant qui s’affame. il se peut qu’une petite quantité de nourriture lui suffise. Les écarts entre petit et gros mangeurs peuvent aller du simple au double : chaque individu a ses propres besoins. Le fait qu’il ne fasse pas ses 3 repas par jour n’a donc rien d’inquiétant si l’enfant se développe bien et a une activité normale.
Les parents inquiets doivent donc calmer leurs angoisses et adopter une attitude détachée face à la situation. Moins vous accorderez d’importance à la prise de repas, moins l’enfant prendra du plaisir à refuser de manger. Le conseil le plus judicieux qui puisse être donné est de ne pas forcer l’enfant à manger.