Son nom sonne presque poétique. Pourtant, derrière ces deux mots se cache un état fréquemment rencontré par les jeunes mamans : des larmes aux sautes d’humeur, le baby blues frappe fort et inquiète…
Qu’est-ce que le baby blues ?
Déjà, ce n’est pas une maladie, mais une réaction post-accouchement assez fréquente intervenant généralement entre 3 et 9 jours après la naissance de P’tit Loup. En cause, votre taux de progestérone réduit à peau de chagrin après l’expulsion du placenta, entraînant une véritable révolution de votre horloge biologique.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 50 à 80% des femmes connaissent une baisse de moral après l’accouchement, un état qui, fort heureusement sera temporaire sauf pour 10% d’entre elles qui développeront une vraie dépression post-partum.
Quant aux hommes, on parle de 4% de victimes du baby-blues mais il y en aurait beaucoup plus, en réalité…
Adieu nuits calmes, bonjour insomnies…
Parmi les effets indésirables de cette chute d’hormones, on retrouve la difficulté à s’endormir et ce pour deux raisons ; en premier lieu, le manque de progestérone déstabilise tout votre système interne brouillant votre sommeil. Mais ce n’est pas tout ! Votre statut de jeune maman vous fait endosser de nouvelles responsabilités qui incluent de vous lever la nuit pour nourrir P’tit Loup. Dans ce contexte, nul doute que votre sommeil est totalement perturbé surtout si vous avez en plus tendance à surveiller votre nouveau-né pendant qu’il dort.
Les sautes d’humeur, parlons-en !
Mesdames (et messieurs aussi d’ailleurs car ils peuvent être touchés par le baby blues), le baby blues inclut sautes d’humeur, pleurs intempestifs (même suite à un compliment) mais aussi perte d’appétit et difficultés de concentration. Il est normal que vous, jeunes parents, vous sentiez dépassés, perdus dans votre rôle, à la limite de la crise d’angoisse.
Ce qui l’est moins, c’est que cet état perdure. Au-delà de 15 jours, il faudra malheureusement requalifier le terme de baby blues en celui de déprime, voire pire dépression. Des mesures drastiques s’imposent alors : ne laissez pas votre baby blues gagner du terrain !
Mais alors, comment en sortir ?
Pour retrouver un ciel serein face à un nourrisson agité et à votre laisser-aller général, une solution radicale : en parler ! Tout le monde peut vous aider : le personnel médical, en première ligne, mais aussi votre conjoint, votre famille, vos amis. C’est en évoquant vos problèmes que vous pourrez les dompter puis les faire doucement taire. Au fur et à mesure que vous gommerez des choses sur la liste « baby blues », votre moral remontera car oui, vous pouvez le faire !
Vous avez le plus beau bébé du monde, certes, un peu agité (surtout la nuit) mais votre potentiel de mère est infini. Prenez du temps pour vous pour être mieux dans votre peau !