L’autisme est caractérisé par des interactions sociales déficientes. Aussi, même si l’on ne connaît toujours pas la racine de ce trouble, les parents constatent rapidement que leur enfant interagit de manière anormale.
Il existe en effet des signes pouvant indiquer un spectre autistique, avec différentes variantes selon l’âge.
On estime qu’un enfant sur 70 environ est touché par l’autisme.
Les symptômes de l’autisme de 0 à 6 mois
- une indifférence à l’environnement sonore,
- l’absence de sourire de contact vers les autres (vers 3 mois) et un regard fuyant, peu pénétrant vers les gens qui l’entourent, comme si une barrière était dressée entre le monde et bébé,
- un problème de posture : P’tit Loup est raide ou au contraire, complètement mou.
Entre 6 mois et un an
Bébé ne réagit pas à son prénom et se désintéresse des personnes qui l’entourent. D’ailleurs, on le sent mal à l’aise quand on le touche. Il babille peu et son regard est vague, comme si rien ne pouvait le capter.
Si vous changez un élément de son environnement habituel, sa réaction est immédiate et puissante. Il est déstabilisé si l’on casse sa routine.
Entre un et deux ans
Le trouble autistique se précise si P’tit Loup semble insensible au monde qui l’entoure, s’il reste dans sa bulle et ignore sa famille. Si vous tentez de communiquer avec lui, il demeure impassible et préfère en général être seul.
Du côté du langage verbal, il s’avère très limité alors que son langage corporel semble bouillonner : les mouvements du corps sont nombreux. P’tit Loup se balance souvent, tord ses mains, se cogne la tête…
Après deux ans :
Le langage de l’enfant reste précaire et les phrases construites par lui-même quasi inexistantes. Il a plutôt tendance à répéter ce qu’il entend, sans le comprendre.
Sa sociabilité est plus que réduite : il se désintéresse totalement des autres enfants et peut se montrer agressif envers eux ou envers lui-même.
Note : Ce n’est pas parce que P’tit Loup présente quelques signes décrits ci-dessus qu’il est forcément atteint de troubles autistiques. Ces éléments ne peuvent faire figure de diagnostic, ils sont des révélateurs de troubles, mais, pris hors contexte, ils ne prouvent rien. Seul un médecin habilité pourra émettre un diagnostic d’autisme.
Prévention de l’autisme et traitement ?
Cette maladie demeure incomprise, mais une variante reste : plus tôt elle est détectée, plus on pourra améliorer les interactions sociales et la qualité de vie des jeunes adultes touchés par l’autisme, même s’il n’existe pas de traitement permettant de l’enrayer complètement. Il est par contre possible de contrer les comportements agressifs avec des médicaments appropriés.
Au niveau des troubles comportementaux, il conviendra de mettre en place le plus rapidement possible un suivi par un corps de spécialistes : psychologues, ergothérapeutes, orthophonistes. C’est en proposant un traitement sur mesure que le jeune autiste progressera pas à pas dans la relation aux autres.